Adieu les relations verticales, au revoir la hiérarchie ! Bienvenue les relations horizontales, la collaboration et la coopération ! Les réseaux sociaux décloisonnent, cassent les codes de la communication en interne comme à l’externe, notamment en permettant à tous de participer à la construction de l’image du cabinet. Les réseaux sociaux obligent le cabinet à repenser son organisation.
En interne : une jeunesse plus investie dans la stratégie de leur cabinet
Le mode de fonctionnement d’un cabinet d’avocat est généralement traditionnel en matière de délégation de responsabilités, a fortiori lorsqu’il s’agit de stratégie : les plus expérimentés d’entre eux sont aux commandes et ne les lâchent pas aisément ! Les réseaux sociaux viennent perturber cet état de fait. Bien que leur utilisation soit à la portée de tous et devienne les alliés de certains quadras (et +), les jeunes ont incontestablement plus le gout, l’appétence et l’aptitude à magner ces outils que leurs aînés.
De plus, les contenus, indispensables pour émerger sur les réseaux, concernent en priorité les jeunes avocats qui n’exerceront plus le métier comme leurs aînés ! Ubérisation, standardisation, concurrences directe et indirecte, évolution de la relation avec la direction juridique, interprofessionnalité sont autant d’éléments disruptifs qui intéressent les générations montantes aux premières loges.
Cette facilitation d’accès au pouvoir, pour les jeunes avocats, est d’autant plus rapide que ces derniers maîtrisent le « réseautage », leur permettant ainsi d’avoir des contacts de qualité. La primeur du « carnet d’adresses », attaché aux ainés, s’estompe. Écoles, centres d’intérêt, expertises… pour cette nouvelle génération, tous les prétextes sont bons pour entretenir à profusion leur réseau sans attendre la maturité et participer ainsi au développement commercial dès leurs premières années d’exercice.
En externe : une image beaucoup plus incarnée du cabinet
Outils de réputation et de rayonnement, les réseaux sociaux humanisent la relation en rendant l’avocat plus accessible. En outre, ils contribuent à donner une image beaucoup plus incarnée de la structure. Lieux de débat, ils permettent, d’une part, d’instaurer facilement une proximité entre l’avocat et l’extérieur et, d’autre part, de bâtir un dialogue, créant de la confiance.
Avec les réseaux sociaux, la donne a changé. Il est devenu possible de suivre en amont ce qui se dit sur la profession, le cabinet, les évolutions du droit, répondre aux questions, aux avis voire aux critiques, de telle sorte à nouer des relations de qualités pérennes avec l’extérieur.
Les réseaux sociaux permettent un retour riche de réflexions, ambitions, champs des possibles. Ce laboratoire expérimental doit nourrir la réflexion stratégique du cabinet. Au même titre qu’une ligne éditoriale doit être posée en amont de l’exercice, l’exploitation de ces données contribuera à l’adaptation et l’évolution du cabinet en termes d’image, de services et de tarification.
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